Devant l’absence d’intérêt (ou par manque de temps) de la part de la population pour prendre la relève, le Conseil d’administration a convenu de suspendre les publications papier à compter du 1^e avril prochain. Par la suite, si le statut quo demeure, le CA s’attaquera au processus légal de dissolution du Journal papier. Bien sûr, c’est à contrecœur que nous entreprendrons cette démarche. Toutefois, comme nous le soulignions dans le numéro de février, l’âge et la santé de l’équipe l’obligent à diminuer ses activités.

Les 14 dernières années du Journal Le Pont furent une formidable et enrichissante aventure pour l’équipe et les collaborateurs qui ont rebâti, alimenté et soutenu ce dernier jusqu’à aujourd’hui, et ce au bénéfice de nos nombreux lecteurs. L’équipe et les lecteurs ont toutes les raisons d’en être fiers. Toutefois, pour les administrateurs, l’heure est venue pour chacune et chacun de penser un peu à soi et de profiter pleinement du temps qui reste.

Nous sommes très reconnaissants envers les précieux collaborateurs qui nous accompagnent si généreusement depuis la refondation du Journal en 2009. Sans eux, Le Pont n’aurait pas obtenu le respect et la notoriété qu’il a acquis. Grâce à la qualité des écrits, des textes du Journal Le Pont ont remporté des prix au congrès de l’Association des médias écrits et communautaires du Québec tandis que d’autres ont été partagés au niveau régional dont certains ont valu des entrevues à Radio-Canada et à TVA.

Nous remercions en outre tous nos lecteurs de Palmarolle et des alentours qui ont tant apprécié le Journal papier. Un immense merci également à tous ceux qui, du Québec, des États-Unis et même d’outre-mer, nous suivent sur Facebook et sur le WEB. Nous saluons aussi le support, pendant toutes ces années, du ministère de la Culture, de la Municipalité, de l’Amecq et des commanditaires.

Cependant, tout n’est peut-être pas perdu. Malgré la disparition du Journal Le Pont format papier, une ou deux personnes pourraient prendre la relève afin de continuer à alimenter le Journal numérique et la page Facebook qui ne nécessitent pas autant d’énergie, de temps et de ressources financières que la gestion et la production du Journal papier. Si cela s’avérait, nous serions disponible pour un accompagnement dans la transition.

Le Journal Le Pont souffle sa 49^e bougies cette année. Il serait hautement souhaitable qu’il continue de rayonner sur le WEB et qu’il soit encore là au centième anniversaire de Palmarolle dans deux ans, en 2026.